Bon je l'avoue, les photos ne représentent pas une smart, mais c'est pas parce qu'on est pas smartien pratiquant qu'il faut se priver de rendre service (ouch, j'ai été la chercher loin celle là
).Les tridions ont aussi des points faibles, les 450 ont l'arrière des longerons qui rouillent au niveau de la fixation de la traverse, il y en à aussi au niveau de la fixation des BP arrière (sous le couvercle du coffre), etc..
[center]------------------------------------
------------------------------------
Ce tuto est rédigé à but purement informatif, il ne rend pas responsable son auteur, l'administrateur du forum ou une quelconque autre personne s'il en résulte des problèmes par la suite.
------------------------------------
------------------------------------[/center]
Matériel utilisé :
- outils selon les pièces à démonter éventuellement
- un dremel, ou équivalent
- de l'apprêt
- un pinceau fin appliquer l'apprêt
- un stylo de retouche + vernis
------------------------------------
Choix de l'apprêt :
Je ne suis pas carrossier, donc je ne peut pas entrer dans des détails techniques, mais il faut savoir qu'une carrosserie bien traitée vivra plus longtemps, et en meilleure santé.
On peut choisir un apprêt classique, mais la carrosserie ne sera pas traitée.
Pour traiter la carrosserie contre les oxydations futures, le mieux est de la passer à l'acide phosphorique, de la rincer puis sécher et enfin apprêter, il y à aussi l'epoxy que l'on peut mettre, etc... Mais ces techniques sont souvent valables que lorsque le châssis/caisse est à nu.
Pour avoir un traitement équivalent (ou presque), il existe de l'apprêt phosphatant, on en trouve chez n'importe quel carrossier. Par exemple j'ai payé 30€ 1 litre prêt à l'emploi (dilué à 50% avec du diluant).
------------------------------------
1° étape : état des lieux et dépose des garnitures
Ici avec un petit grattage :
Une fois déposé et vu de près, bien que minime, la corrosion fait peur
Puis, il faut s'attendre à des surprises :
En grattant un peu.... :/
2nde étape : mise à nue de la tôle (avec le Dremel)
3 ° étape : passage de la couche d'apprêt phosphatant Pour les parties non visibles (sous les garnitures plastiques), j'ai volontairement débordé un peu sur la peinture pour bien recouvrir la tôle nue.
Entre les "trous", j'ai aussi poncé quelques départs, j'ai pris large pour être plus efficace.
4° étape : peinture et vernis
Une fois fait, c'est tout aussi visible qu'avant (le stylo de retouche ne vaut pas un voile de peinture, on peut tenter un polissage après quelques temps pour atténuer), mais la tôle est désormais saine, c'est le principal.
Les baguettes ont été remontées nettoyées et avec de la graisse sur les clips, pour éviter tout départ de nouvelle corrosion.
A noter que la corrosion n'était pas extraordinaire, elle est plutôt faiblement avancée, contrairement à ce que peuvent laisser penser les images. Il faut souvent élargir un point de rouille à 5-10 mm autour pour être sur d'avoir bien éliminer les "fils" de corrosion et ainsi mieux traiter.
